HISTOIRE DE MON ÉCRITURE |
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Mes
plaisirs (solitaires) d’écriture et de vie : ne pas insister,
faire court, passer d’un lieu ou d’une chose à une
autre (papillonner) d’une personne, d’une histoire à
une autre personne et à une autre histoire, d’une occupation
à une autre (mais écrire je peux aussi y rester des heures
et des heures en plaisir et en travail continus). Des instantanés
d’existence. Discontinuité et légèreté
en besognes quotidiennes. Des textes courts, une écriture «
voyageuse » en recherche de légèreté, de discontinuité,
de multiplicité, voire de contradictions (la contradiction c’est
la vie), autant sérieuse que légère, tantôt
classique tantôt moderne, selon mon humeur et la chose dont je parle,
autant gambadeuse que tenue en main, unifiée par son cheminement
– heureux et laborieux à la fois – vers quelque but
; à la façon dont un chimiste –analyste– ancienne
façon, dans ma ville de Grasse, distillait jadis avec patience
et amour pendant des heures, voire des jours s’il le fallait, un
échantillon de lavande ou de patchouli pour extraire la «
vérité aromatique et chromatique » de ses composants. Télécharger le texte intégral |
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